Kubo vit avec sa mère dans un endroit très retiré, en bord de mer (d'océan ?), dans un Japon ancien imaginaire. Chaque matin, à l'aube, il rejoint le village pour gagner sa vie en tant que conteur. Il regagne sa grotte chaque soir avant le coucher du soleil. Malgré les recommandations de sa mère, Kubo, un soir, s'attarde trop longtemps à l'extérieur. Il découvre alors que les histoires racontées par sa mère ont un fond de vérité. Tout au long de son aventure, il va alors découvrir sa véritable histoire.
Kubo est constamment accompagné pendant son périple d'une guenon anciennement amulette et d'un scarabée anciennement samouraï. Ces deux personnages sont une source d'humour irrésistible tout au long du film.
Ce film d'animation mêle animation 3D et stop-motion : c'est à couper le souffle.
Les scènes donnant vie aux origamis sont magnifiques, notamment quand Kubo conte ses histoires dans le village.
Un film trépidant, une véritable aventure pleine de rebondissements.
La chute est magnifique de bienveillance. Je n'en dirai pas plus. Elle peut laisser certains enfants dubitatifs. Il faut éventuellement leur en expliquer l'intérêt.
Nous proposons ce film à partir de 7/8 ans car certaines scènes, sans être traumatisantes, peuvent être relativement effrayantes.
Le générique de fin est long, très long mais ça vaut le coup d'en regarder la première partie car à mi-chemin, quelques images de l'équipe d'animation sont montrées avec le squelette de la grotte. c'est impressionnant. On aurait apprécié que tout le générique soit constitué de ce type d'images-là plutôt qu'un résumé des aventures de Kubo avec technique de dessin animé à l'ancienne (pas très réussi) qui a été proposé.
- On aurait aimé encore plus d'origamis, notamment dans les combats.
- Lorsque le grand-père se transforme en monstre, on aurait préféré un monstre en origami ou des couleurs / une animation plus en lien avec le reste du film.
- Point de vue d'adulte : les 2 tantes de Kubo semblent un peu "sorcières dominatrices sado-masochistes" (chaînes / vêtements noirs ). Leurs ailes de plumes notamment auraient pu être utilisées pour leur apporter une connotation poétique plus en accord avec l'esthétique du film.
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